Burst The Bubble de The Company Of Snakes

Publié le par rock-chronique

513gx5cBKqL.jpgThe Company Of Snakes… voilà un nom qui doit rappeler pas mal de choses, notamment la fameuse « bande » à Coverdale… Bon ok, le groupe DE David Coverdale. Et si l’on s’attarde sur la pochette de ce Burst The Bubble sorti en 2002, la comparaison est d’autant plus flagrante. Bon, il est vrai que ce nom et cette pochette est faite POUR rappeler Whitesnake puisque la section cordes est assurée par trois de ces anciens membres qui était là au début du groupe : Micky Moody, Bernie Marsden et Neil Murray pour la basse. Autant dire que ces gars là ont pu avoir un contentieux avec Coverdale et lui ont fait un joli pied de nez avec cet album.

 

Cependant, alors qu’il date de 2002, cet album fleure bon les 70’s ou des groupes comme Deep Purple, Whitesnake, Rainbow ou autre Status Quo était les fers de lance du hard britannique. Et le chanteur, un certain suèdois nommé Stefan Berggren ne fait rien pour arranger les choses. Vocalement, il est à mi chemin entre le regretté Ronnie James Dio et David Coverdale. Cela est flagrant sur le titre éponyme à l’album, "Burst The Bubble" ou on pourrait penser que Dio vient prèter de la voix sur le titre.

 

Pour la musique par contre, c’est du Whitesnake en peut être un peu plus bluesy. Slide guitar à gogo notamment sur "Ride Ride Ride/Run Run Run", clavier (non crédité) bluesy aussi et qui sert bien les morceaux comme sur ce single "Labour Of Love". On pourrait d’ailleurs croire qu’il s’agit de Coverdale sur ce titre. Le morceau "Sacrificial Feelings" fait preuve d’un groove imparable, et ce grâce à la basse de Neil Murray qui décide d’embarquer tout le monde dans la foulée.

 

Certes, des titres pourraient être dispensable, faisant un peu guimauve au milieu de morceaux comme "She", "Labour Of Love" ou "Sacrificial Feelings", mais qu’importe, la magie a déjà opérée et on ne peut que se laisser charmer par cet album surgit d’une décennie que, pour les plus jeunes surtout, vos parents ont laissés nostalgiques. Alors peu importe si "What Love Can Do" fait un peu rétro et FM 80’s et si "Hurricane" semble avoir emprunté sa ligne de basse au sublime Comfortably Numb des Pink Floyd. La musique est là et rappellera beau nombre de souvenirs aux ados et jeunes adultes des années 80s. Il ne manque plus que la permanente décolorée et laquée pour qu’on se retrouve propulsé 30 ans en arrière.

 

Rapport à l’album dans l’ensemble, les nostalgique du Whitesnake avant 1987 seront servis. On reprend là ou on s’était arrêté avec Come & Get It (certains iront jusqu’à Slide It In). Peut être cela est du à ce trio gagnant que l’on retrouvait sur ces premiers albums. Et malgré une retraite prématurée, mais pas totale, les musiciens font preuve d’un talent et d’une créativité (pas d’une originalité, ça reste, en bien des points, du Whitesnake) remarquable après ces quasi vingt années d’absence. Seule ombre au tableau, hormis le live Here I Go Again sorti avant cet album, rien d’autre à nous mettre sous la dent. La faute à un album peut être passé un peu trop inaperçu et sorti sous un label (SPV) qui, a l’époque, a connu de gros soucis financiers.

 

Cependant, pour tous les fans de Serpent Blanc, cet album est à posséder et à ranger aux côtés de ceux du grand Coverdale.

 

 


 

Publié dans Hard Rock

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